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L'Etude
Saint-Simon est une société franc-comtoise, Ci-contre,
article paru dans la Revue Française de Généalogie. Ci-dessous, un extrait de l’Histoire généalogique des a'Wengen par François-Louis a’Weng |
Extrait
de l’Histoire généalogique des à Wengen Je m’y intéressai immédiatement, apportant mes premiers soins au classement de ces objets, puis à l’identification des différentes armes, enfin à la mise au net de plusieurs tableaux généalogiques, encore approximatifs et très lacunaires. Aussi, je découvrais qu’avant la Renaissance, on perdait la trace de la majorité des familles, tandis que sur les plus connues ou anciennes, de nombreux renseignements, en général de deuxième ou troisième main, pouvaient être retrouvés antérieurement. Mais alors dans ce cas, le chercheur ne faisait plus œuvre de pionnier et se bornait à compiler. Au-delà de cette recherche qui permettait d’établir un squelette, j’entrepris de rechercher l’iconographie de ces personnes ou de ces lieux. Cependant, j’étais un peu frustré de la connaissance de ma famille paternelle et me penchai tout d’abord sur le manuel du colonel Arnaud récapitulant les généalogies françaises imprimées qui me renvoya immédiatement à l’article publié en 1971 par Henri Gilliot dans le Bulletin du Cercle Généalogique d’Alsace. J’entrepris alors un voyage en Lorraine, l’année où j’avais obtenu mon permis de conduire, à dessein d’identifier mes anciennes photographies anonymes et recueillir le témoignage d’une tante fort âgée qui devait disparaître peu de temps après notre rencontre, rencontre au cours de laquelle elle m’avait un peu éclairé sur mes origines. Là, nous recevait notre tante a'Wengen, en possession du livre de raison des a'Wengen, et les recherches purent être entreprises aux archives d’état, si bien conservées dans l’hôtel Eptingen (qui se prononce souvent en France « Eptingue », comme « Avingue »), poétique reconstitution néo-gothique bâloise de 1899, dont le charme tient, entre autres, à la pittoresque polychromie de l’ensemble. C’est à ce moment que je découvris l’intérêt véritable du sujet et que je décidai d’écrire l’histoire généalogique des à Wengen. Non pas qu’ils soient très illustres, mais ils se sont maintenus longtemps, et les hasards de la généalogie n’ont jusqu’à présent pas permis qu’ils s’éteignent. Ils ont, en outre, donné à Bâle au moins cinq artistes peintres, assez secondaires, mais dont l’étude au travers de plus de soixante-dix œuvres jette un peu de jour sur les écoles bâloises des dix-huitième et dix-neuvième siècles. Evidemment, si j’ai tardé à mettre en forme le résultat de mes investigations, c’est que j’espérai, en général à juste titre, obtenir de nouveaux éléments au fur et à mesure des recherches. Mais, la généalogie est un peu un jeu sans fin et il faut bien arrêter un état de temps en temps. |